Automatiser SEO

Automatiser ChatGPT ou une autre IA pour la création de contenu SEO

De Jean-François Messier

Le mercredi 27 août 2025

Depuis quelques années, certains affirment qu’il serait devenu impossible de se positionner en haut de Google sans être une grande marque. Cette idée est fausse. La réalité est qu’aucun site ne peut performer sur les moteurs de recherche, qu’ils soient classiques ou pilotés par l’IA, sans automatiser la création de contenu. En deux ans, automatiser ChatGPT est devenu un levier incontournable pour produire plus vite et surtout avec fiabilité. Sur mes projets SEO, j’ai observé qu’un usage intelligent améliore qualité et productivité, tout en respectant les 50 règles SEO, EEAT et GEO exigées par Google.

Automatiser ChatGPT pour répondre aux enjeux SEO et marketing d’aujourd’hui.

L’intégration de l’intelligence artificielle dans les pratiques marketing et SEO ne consiste plus simplement à gagner du temps : elle est désormais essentielle pour rester compétitif. En automatisant avec précision la production de contenus via des outils comme ChatGPT, on répond à la complexité croissante des critères de référencement (EEAT, algorithmes complexes, pertinence contextuelle, structure rédactionnelle). J’ai observé dans mon expérience que les entreprises qui automatisent intelligemment le contenu avec des prompts SEO structurés gagnent jusqu’à 10 fois en productivité. L’une des raisons : un contenu généré respectant les balises, les mots clés secondaires et les bonnes pratiques de Google. L’automatisation ChatGPT permet non seulement de produire rapidement, mais surtout de produire bien.

Pourquoi l’automatisation devient-elle vitale pour le contenu SEO ?

Le SEO a profondément évolué avec l’algorithme Google et l’importance grandissante de l’EEAT. Désormais, optimiser une simple page exige de respecter plus de 50 critères, incluant structuration Hn, analyse de mots-clés LSI, métadonnées, signaux de qualité et maillage interne. Un rédacteur humain met généralement 3 à 4 heures pour produire un contenu de 2000 mots et ne suit qu’une fraction de ces règles. Automatiser ChatGPT change la donne : la rédaction prend une minute, puis 20 minutes de relecture et corrections suffisent pour finaliser. Résultat : un contenu 8 à 10 fois plus rapide à produire, plus cohérent et mieux optimisé.

Voici un comparatif actuel que j’ai pu valider sur différents projets concrets de rédaction SEO, sur un an pour 50 pages :

ModeTemps estiméCoût moyenQualité en sortie
Humain seul (interne)200 à 300 heures  / an

·   Rédaction : 4 h à 6h X 50 pages

6 000 à 9 000 € / an
salaire pour la rédaction : 200 à 300 x 30 euros/h)
Externalisé à agence de content marketing75 heures / an
= 1h 30 mn X 50 pages·   30 mn préparation brief,·   30 mn brief agence·   30 mn relecture 1,·   15 mn corrections,·   15 mn relecture 2 et ajustements finaux
22 250 à 42 250 € / an

·   cout agence

·   salaire 75h X 30 = 2250

99% : ★★(*)
1% : ★★★ (**)
IA sans automatisation / + relecture et corrections humaines28 heures / an

·   chainage des prompts : 3 min X 50 pages = 11 heures

·   20 mn relecture et correction X 50 pages = 17 heures

1 905 € / an

·   11heures x 30 € = 330

·   17heures x 30 € = 510

·   Abonnement IA = 23€ X 12 =276

★★★★★
IA + automatisation + relecture et corrections humaines25 heures

·   10 mn préparation brief,

·   20 mn relecture et corrections,

825 € / an

·   25 heures x 30 € = 750

·   API : 1,25 € X 50 pages = 75€

★★★★★

Les gains sont spectaculaires quand on automatise ChatGPT intelligemment : cela ne réduit pas seulement le coût, ça améliore la cohérence, le respect du brief SEO, et permet de délivrer du contenu en respectant les 20 règles SEO + les 20 règles EEAT + les 10 règles GEO. C’est un avantage stratégique considérable pour toute entreprise qui vise une présence web.

 

Les mauvaises pratiques gratuites en apparence coutent une fortune

Il ne suffit pas de connecter une IA à make.ai (ou Zappier, n8n etc…) pour obtenir du contenu performant. Beaucoup de formations ou vidéos proposent des « automatismes miracles », avec un super prompt magique : hélas ces pratiques sont non compatibles avec les exigences SEO actuelles. Je vois – en auditant des automatisations – des contenus mal structurés, sans mots clés LSI, sans cohérence sémantique, voire même rejugés comme du contenu dupliqué par Google. Le référencement en souffre immédiatement : déclassement, baisse du trafic organique, ou pénalités silencieuses (disparition en page 4+). Ces tactiques ne sont conduites que parce qu’elles coutent peu d’argent directement à court terme : mais elles coutent une fortune à l’arrivée par le chiffres d’affaires perdu en raison du déclassement des sites sur les moteurs de recherche et de leur invisibilité croissante.

ModeTemps estiméCoût moyenQualité en sortie
IA + automatisation sans relecture50 minutes / an
(1 min X 50 pages)
25 € / an

·   50 heures x 30 € = 1500

·   API : 1,25 € X 50 pages = 75€

★★★

Pourquoi la majorité des automatises et des formations existantes échouent à automatiser la création de contenus SEO ?

Mes benchmarks ont montré que la majorité des formations négligent la structuration des prompts. Elles proposent souvent des consignes trop courtes comme « Tu es un expert SEO, rédige-moi un article sur… ». Ce type d’approche ne peut produire un contenu réellement optimisé pour le référencement. En effet, l’IA n’a jamais lu d’ouvrages entiers lors de son entraînement, seulement des extraits ou résumés, ce qui limite ses capacités. Un prompt SEO complet doit détailler 50 règles précises sur 9 pages et être découpé en 10 à 15 étapes. Sans cette rigueur, automatiser ChatGPT devient inefficace et même contre-productif.

Quelles sont les 7 fautes fatales en automatisation de ChatGPT ?

Voici les six erreurs que je détecte le plus couramment dans les prompts automatisés :

  1. Prompts trop courts ou flous, sans consigne claire ni structure.
  2. L’usage d’un seul prompt de conception alors que le process est tellement complexe qu’il doit être scindé en 10 à 15.
    etape 2
  3. L’ordre des séquences de prompt n’est pas adapté aux nécessité du SEO et de l’EEAT. Un exemple parmi beaucoup : je constate que la majorité des prompts de rédaction de contenus web de beaucoup de soit-disants experts IA et SEO, demande de rédiger chronologiquement : introduction, développement, conclusion. Quand vous voyez des prompts structurés de cette manière, fuyez : le soit-disant expert ne connait sans doute ni l’IA no le SEO. En effet, il faut rédiger l’introduction APRES le contenu : l’EEAT impose que l’introduction soit révélatrice de l’intégralité du contenu. Comment peut-elle l’être si elle est écrite avant ?
  4. Manque de contexte : l’IA ne sait pas « qui parle à qui, sur quoi, dans quel but ».
  5. Mauvaise utilisation des rôles dans l’API : il y a 3 rôles en IA à transmettre via une API (System, User, Assistant – voir les documentations des éditeurs d’IA). Certains pseudos spécialistes autoproclamés ont mal lu les documentations. Ou plus probablement, ils ont copié-collé sur le web les conclusions d’autres abrutis qui n’avaient pas lu ou pas compris les documentations des API, comprenant que l’on pouvait attribuer n’importe quel rôle à l’IA : spécialiste marketing, expert juridique, expert SEO etc.
  6. Pas de délimiteurs pour structurer les prompts, pourtant indispensables pour éviter les compressions abusives d’instructions lors du process de vectorisation par l’IA.
  7. Non-intégration des 50 instructions SEO + EEAT + GEO (Hn, meta, LSI) dans les prompts des scénarios automatisés.

Ces erreurs nuisent gravement à la lisibilité, à la crédibilité des contenus, et annihilent tout espoir de positionnement en premières pages. En évitant ces écueils, vous augmentez mécaniquement la performance SEO dans votre processus d’automatisation ChatGPT.

Structurer données et instructions dans les prompts : la base de toute automatisation efficace

Quelle est la base de l’usage de l’IA pour produite du contenu pertinent ? Il faut prendre en compte le fait que l’IA n’est pas « intelligente », c’est du calcul probabilistique d’occurrences de tokens (même pas de mots, les tokens sont les « syllabes » de 1 à 4 lettres du seul langage utilisé par l’IA avant d’être traduits dans la langue demandée par l’utilisateur). Ces calculs probabilisitiques ont besoin d’être cadrés par 6 à 8 couches d’informations (le nombre dépend des regroupements effectués). Chaque couche d’information a des impératifs qui lui sont propre. Ces principes de base sont trop souvent ignorés, alors qu’ils sont indispensables !

L’importance du brief

Penser qu’un contenu peut être généré uniquement à partir d’une idée ou d’un titre est trompeur, tout au plus une simplification utile pour débuter. En pratique, l’IA a besoin, comme une agence, d’un brief détaillé conçu par un expert pour produire un contenu original et de qualité. Ce brief se limite à lister les idées clés dans un document Word ou Google Doc, sans phrases rédigées ni sous-titres, et peut être préparé en 15 minutes. Automatiser ChatGPT permet ensuite de transformer cette matière en contenu complet, respectant sans erreur les 50 règles combinées du SEO, EEAT et GEO.

brief

L’importance de la couche initiale : les données de base

Trop souvent négligée, la définition précise des données d’entrée (ou “données de base”) représente pourtant 80 % de l’efficacité des prompts automatisés. À titre d’exemple, chaque projet que j’automatise commence par la création d’un document de 2 à 3 pages contenant les éléments clés : offre, cible, bénéfices, concurrents, localisation, spécificités marché, objections courantes, facteurs différenciants… Grâce à cette base, il devient possible de générer correctement 40 à 50 clones de contenus de très haute qualité, sans perte de cohérence. La majorité des échecs proviennent d’une phase de préparamétrage ignorée ou bâclée.

Quelles données de base faut-il fournir à ChatGPT ?

Voici la liste que j’utilise systématiquement dans mes automatisations professionnelles :

  • Nom d’entreprise, secteur, localisation
  • Type de clientèle (B2B/B2C), avatars client détaillés
  • USP (Unique Selling Propositions)
  • Pain points et objections
  • Offre exacte (formation, produit, service)
  • Différences avec les concurrents
  • Caractéristiques techniques ou contextuelles spécifiques
  • Actualités ou faits saillants du secteur

Chacune de ces informations est nécessaire pour que ChatGPT ou n’importe quelle IA puisse personnaliser ses rédactions. Négliger ne serait-ce qu’un seul de ces paramètres nuit à la qualité finale du texte. Elles doivent être détaillées de manière extrêmement précise : 1 à 2 pages dans Word. En automatisation ChatGPT, ces données de base sont le moyen essentiel pour garantir la qualité et la cohérence du contenu généré.

Construire un prompt complet pour ChatGPT ?

Ce n’est pas un seul prompt qu’il faut concevoir, mais 10 à 15, chacun ayant un rôle précis : plan, lexies LSI, etc. Pour chacun, les sept couches d’informations doivent être définies :
construire un promt

  1. Tâche (ce qui doit être fait)
  2. Objectif (but de la tâche)
  1. Process (étapes à suivre, une étape par tâche)
  1. Niveau cible (expert, débutant, vulgarisation, etc.)
  2. Style et ton (formel, pédagogique, commercial, etc.)
  3. Type de réponse (longueur, formats, tableaux, etc.)

En pratique, j’ai intégré ce schéma dans la méthode DOMPTER. Automatiser ChatGPT avec cette logique garantit un contenu optimisé SEO, EEAT et GEO.

L’astuce qui change tout en automatisation de contenus : l’importance du ton et du style

Il est fondamental de ne pas laisser rédiger avec son style particulier. L’IA a en effet un style particulier : phrases conventionnelles, longueur de phrases identiques, anglicismes comme « ultime » ou « vibe ». A noter qu’ultime existe en Français, mais il est d’utilisation plus fréquente en anglais alors qu’il reste plus rare en français. Par exemple, d’une manière courante le français préfèrera dire « la meilleure solution » et non la solution « ultime » (qui caractérise plutôt la dernière solution quand on a tout essayé), alors que l’anglais parlera d’ultimate solution. Plusieurs élements permettent de personnaliser le ton et le style à celui de l’utilisateur. Le meilleur consiste à attacher une analyse de son style sur un ou plusieurs documents pré-analysés pour en reprendre les codes, verbatims, tournures spécifiques. Ces consignes seront insérées dans la couche « assistant » du prompt de rédaction.
Astuce ton et style

En conclusion

Automatiser ChatGPT ou une IA de votre choix n’est plus une option, mais un véritable moteur stratégique pour les créateurs de contenu qui souhaitent évoluer dans un web piloté par l’exigence de qualité et de pertinence. Les options sont dans le choix de l’IA (ChatGPT, Gemini, Mistral, Grok, Claude etc… qui seront toutes capables de faire l’affaire.), et dans le choix de l’automate (Make, n8n, Zappier etc.). En nous appuyant sur des process d’automation et de prompt engineering parfaitement maîtrisés, nous constatons aujourd’hui la performance inégalable de l’automatisation de l’IA pour la création de contenus sur des centaines de projets. Mais attention : cela exige rigueur, compréhension des outils et capacité à rester centré sur l’humain. Voilà pourquoi, en automatisant intelligemment, nous ne déshumanisons pas — nous augmentons notre impact, notre vitesse, et notre valeur perçue.

Questions fréquemment posées

Quelle est la meilleure manière d’intégrer l’automatisation ChatGPT dans un workflow existant sans perdre en qualité ?

Pour moi, la clé est simple : commencer par cartographier précisément ses processus éditoriaux existants, puis injecter l’IA de façon chirurgicale. Par exemple, j’utilise Make.com pour insérer ChatGPT à des étapes spécifiques de mon cycle de création de contenus — génération de brouillons SEO, enrichissement sémantique, ou encore amélioration du maillage interne. Ça ne signifie pas tout automatiser tête baissée, au contraire. Je pense qu’un bon workflow automatisé doit toujours passer par une couche humaine de relecture ou de validation SEO, surtout dans le cadre d’une automatisation ChatGPT bien pensée. L’important ? Structurer chaque prompt pour qu’il tienne compte des données de base essentielles et s’adapte à la cible finale.

Quels sont les dangers à automatiser du contenu marketing sans structuration préalable ?

Ah, cette erreur… je l’ai vue trop souvent. Se lancer dans l’automatisation ChatGPT sans avoir défini un socle de données solides, c’est comme construire une maison sans fondations ! Résultat : des textes incohérents, mal ciblés, truffés de généralités, et surtout inefficaces côté SEO. En automatisation marketing avec IA, le moindre manque de contexte dans le prompt — comme l’absence de persona client ou d’USP — conduit à du contenu fade ou même contre-productif. Moi, je commence toujours par un document précis sur l’offre, les objections, la différenciation… C’est cette rigueur qui fait la différence entre une automatisation puissante et une perte de temps.

Comment construire un prompt durable qui fonctionne sur le long terme avec l’automatisation ChatGPT ?

Créer un prompt solide, c’est en écrire 10 à 15 à chainer les uns après les autres, un peu comme écrire le scénario d’un bon film : chaque détail compte. Nous recommandons à chaque étape, une structure en sept couches (méthode DOMPTER du prompt engineering qui inclut la tâche à exécuter, le but, le contexte, les instructions, le style, le niveau cible et le format souhaité. Il est systématiquement observable que plus le prompt est précis et ancré dans une réelle stratégie de contenu, plus l’automatisation ChatGPT devient performante dans le temps. Par exemple, je garde mes prompts sous forme de modèles adaptables dans Make et Notion. Résultat ? Je peux générer des textes cohérents à la chaîne, alignés SEO, sans jamais tomber dans le contenu générique.

Est-ce que l’automatisation ChatGPT peut vraiment surpasser la rédaction humaine traditionnelle pour le SEO ?

À nos débuts en 2023, nous étions sceptiques, comme beaucoup. Mais aujourd’hui ? J’ai vu de mes propres yeux l’écart de productivité — et même de qualité — croître en faveur de l’automatisation ChatGPT chez nos clients. Bien sûr, un texte 100 % humain reste unique, mais il est souvent lent et sujet à l’inconstance, et en infraction avec 80% des règles cumulées du SEO, de l’EEAT et du GEO. Avec un chainage de prompts bien réglés, des données spécifiques et un scenario d’automatisation ChatGPT structuré, nous permettons à nos clients de produire en moins de 2 minutes ce qui prenait 4 heures à une équipe éditoriale. Et ça ne sacrifie pas la qualité : balises SEO optimales, mots-clés LSI intégrés, tonalité maîtrisée. C’est une vraie révolution côté efficacité.

Quels sont les éléments obligatoires à inclure pour réussir son automatisation de contenu avec ChatGPT ?

Si je devais vous donner ma checklist incontournable, ce serait celle-là : cible précise, positionnement, objections fréquentes, style rédactionnel souhaité, format final, différences-clés avec les concurrents et mots-clés LSI. Chaque automatisation ChatGPT efficace commence par une documentation bien pensée. Trop de projets échouent parce qu’ils partent d’un prompt isolé sans ancrage métier. Moi, je n’utilise jamais un modèle sans y injecter au préalable toute la “donnée de base” du client. C’est cette richesse informationnelle qui permet à ChatGPT d’être plus qu’un générateur : un véritable assistant éditorial stratégique, au cœur de l’automatisation SEO avec ChatGPT.