Prompt à faire des prompts

Prompt ChatGPT : le prompt à faire des prompts ! Une arnaque ?

De Jean-François Messier

Le mardi 29 juillet 2025

Dans un monde où chaque jour apporte son lot de nouvelles formations et listes de prompt ChatGPT prêts à l’emploi, nombreux sont ceux qui poursuivent l’illusion du prompt parfait. Pourtant, en tant que formateur en intelligence artificielle, je constate que cette quête est bien souvent vaine, voire contre-productive. Ce dossier fouille les mythes dangereux véhiculés en ligne, les écueils des prompts à générer des prompts pour votre entreprise. Vous découvrirez pourquoi ces astuces rapides nuisent à la performance, comment éviter les erreurs courantes, et surtout, comment appliquer un vrai prompt engineering contextualisé. Bref, un guide essentiel.

ChatGPT et le mythe du « prompt ultime » à faire des prompts : pourquoi cette idée est fausse

L’idée qu’il existerait un “prompt ultime” permettant de faire générer à ChatGPT des prompts permettant d’obtenir systématiquement des réponses parfaites est non seulement fausse, mais nuisible. En tant qu’expert en intelligence artificielle, je constate que chaque prompt ChatGPT doit être adapté à l’objectif, au contexte et aux contraintes de l’utilisateur. Un soi-disant « prompt magique » ne saurait exister puisqu’il ne prend pas en compte les spécificités du secteur, du problème posé ni de la cible. Comme l’affirme Yann LeCun, patron de l’IA chez Meta : « Une IA générative ne peut pas produire une solution sans une compréhension contextuelle fine. »

En s’appuyant sur des prompts standards trouvés dans les banques en ligne, les entreprises courent le risque de produire des contenus génériques, inefficaces ou inutilisables. C’est pourquoi je recommande de considérer le prompt engineering comme une compétence à part entière, intégrant une méthodologie rigoureuse plutôt qu’un réflexe de copier-coller. Le mot-clé « prompt ChatGPT PDF » est souvent recherché (1 300 fois par mois), preuve de la quête persistante de ces formules illusoires d’efficacité.

Prompt ChatGPT à faire des prompts : qu’est-ce que c’est vraiment ?

Le prompt « Fais-moi le prompt idéal pour ma question » pullule sur YouTube, TikTok, LinkedIn ou dans les générateurs. On lit souvent : « Tu es expert en marketing IA, conçois le meilleur prompt », suivi de « Note-le, critique-le, améliore-le ». Mais ChatGPT ne peut générer un prompt pertinent sans contexte précis. C’est un modèle linguistique, pas un stratège. Sans logique claire, il boucle sur des questions sans fin, sans délivrer de méthode exploitable. Résultat : perte de temps pour les équipes. Cette tendance, incarnée par le fameux prompt ChatGPT auto-généré, séduit malgré son inefficacité. Les 900 recherches mensuelles sur « exemples de prompts ChatGPT » montrent un besoin fort d’encadrement. Mal utilisés, ces prompts deviennent contre-productifs.

Pourquoi les modèles de prompt ChatGPT échouent-ils presque toujours ?

Ces prompts ne décrivent aucun process. ChatGPT ne peut deviner ce qu’il ignore : sans contexte clair, il répond de façon vague et générique. Lui attribuer un rôle sans en comprendre les limites produit l’inverse de l’effet escompté. Les conseils deviennent clichés, obsolètes, parfois absurdes (comme recommander du SEO de 2013). Leur exécution consomme beaucoup de tokens, générant des réponses longues, floues, souvent inutiles. J’ai analysé trois générations de prompt auto-améliorés : score final ? 3/20. Le prompt ChatGPT devient alors un frein, générant du contenu fade ou faux. Ces écueils sont fréquents dans les approches naïves, notamment les fameuses « listes de prompts ChatGPT » copiées sans méthode.

Comment l’illusion du prompt parfait menace votre entreprise

Croire en un prompt parfait pousse les salariés à standardiser leur usage et à déléguer sans recul critique. Résultat : moins de vérification humaine, perte de compétence, contenus erronés. Un audit de 2023 mené auprès de 25 entreprises montre que 78 % des collaborateurs utilisent des prompts trouvés en ligne, sans adaptation, avec seulement 21 % de tâches réussies. Le mythe du prompt ChatGPT « magique » installe une confiance trompeuse, écartant toute démarche d’analyse ou de planification. En formation, je rappelle qu’un bon prompt s’ancre dans un contexte spécifique, pas dans l’illusion de l’universel. C’est l’erreur majeure des banques de prompts : elles suppriment la réflexion stratégique au profit de la simplicité apparente.

Quels sont les risques concrets pour vos salariés ?

Les conséquences sont lourdes. Les collaborateurs, espérant automatiser leurs tâches, sont vite déçus par un outil mal exploité. Après plusieurs échecs, ils abandonnent l’IA et se détournent de l’apprentissage numérique. Pire, les erreurs issues de mauvais prompts circulent : contenus marketing, messages RH, scripts commerciaux… Une simple faute dans un email client peut faire perdre un contrat. Selon PwC (2024), 42 % des entreprises ayant déployé l’IA trop vite ont constaté une baisse de qualité. Le cercle vicieux s’installe : démotivation, doutes, perte d’efficacité. Face aux 400 recherches mensuelles sur « prompt ChatGPT pour marketing », il est clair que les utilisateurs ont besoin de structuration solide, pas de recettes toutes faites qui mènent à l’échec.

Qui sont les principales sources de désinformation autour de ChatGPT ?

Ces fausses idées viennent majoritairement de pseudo-spécialistes ou de petites structures de formation. Leurs méthodes sont reconnaissables : prompts de quelques lignes, langage simpliste (« Tu es expert en IA »), tutoiement systématique. Ces approches posent les bases de mauvaises pratiques. L’analyse des formations actuelles révèle un manque flagrant de méthode : pas de structure, ni logique, ni contextualisation. Pourtant, ces contenus séduisent les débutants grâce à des mots-clés populaires comme « meilleur prompt ChatGPT » (390 recherches/mois), mais finissent par leur nuire. Le phénomène est amplifié par les influenceurs LinkedIn, qui, sans expertise ni test, diffusent des listes de prompts inefficaces. Résultat : les fondations du prompt engineering sont ignorées au profit de la viralité.

 

Prompt ChatGPT à copier-coller : pourquoi il produit de fausses réponses ?

ChatGPT est un modèle linguistique, pas un consultant stratégique. Il génère la réponse statistiquement la plus probable à votre input, sans savoir si celle-ci est vraie ou utile. C’est pourquoi les prompts vagues, mal structurés ou souffrants de manque de contexte produisent des résultats approximatifs. L’IA ne « sait » rien par elle-même, elle ne fait que prédire des mots. Sans structure ni précision, elle compense l’absence d’infos par des généralités. Nous avons testé des centaines de prompts à générer des prompts. Tous les modèles de prompt ChatGPT de ce type fournissent, sans exception, les mêmes conseils génériques : « Donnez des instructions claires », etc. Cela devient vite inutile pour un professionnel. Ce décalage entre attentes et résultats est toxique : une mauvaise structure nuit aux performances.

Prompt ChatGPT et erreurs techniques : les pièges à éviter

Beaucoup d’internautes ignorent les erreurs techniques dans leurs prompts. Elles sont pourtant fréquentes : surcharge de tokens, demandes floues, manque de précision sur le niveau d’expertise ou le format attendu. En formation, je rappelle qu’un prompt doit pouvoir être compris et exécuté par une machine. Un simple « Fais un plan SEO » reste trop vague : ChatGPT ne connaît ni la cible ni l’objectif. Les PDF de prompts téléchargés en masse (1 300 recherches mensuelles) aggravent ce problème. Ces approches génèrent confusion et résultats sans valeur. Pour qu’un prompt ChatGPT soit efficace, il doit intégrer une structure claire, en 7 couches : objectif, ton, niveau, contraintes, livrable, format attendu, et canal de diffusion.

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ChatGPT ne “sait” rien : c’est pourquoi ses conseils sont inutilisables

Demander à ChatGPT de s’auto-créer ou s’auto-évaluer un prompt parfait est une illusion. Le modèle n’a ni métacognition, ni capacité d’analyse qualitative. Il génère une suite de mots qui ressemble à un prompt, sans logique réelle ni raisonnement structuré. Lors de nos tests, 92 % des optimisations auto-générées se contentaient de reformuler ou flatter (« Très bon prompt, clair »), sans amélioration de fond. Cette fausse validation est trompeuse, surtout en contexte scolaire ou RH, où elle peut biaiser les évaluations. Quand vous lui demandez « Évalue ce prompt », il simule une réponse humaine sans vraie analyse. D’où l’importance d’un prompt ChatGPT construit avec méthode : seul un prompt engineering rigoureux permet d’obtenir des résultats utiles et fiables.

Prompt ChatGPT : repenser l’usage pour libérer le potentiel

Dans un écosystème numérique saturé de solutions « miracles », s’accrocher à l’illusion du prompt ChatGPT parfait ressemble souvent à une course en sac vers l’innovation. Je le vois au quotidien : les utilisateurs espèrent de la magie automatique là où seule la stratégie fine fonctionne. Ce dossier démystifie le recours aveugle aux prompts à générer des prompts et révèle pourquoi ils freinent la vraie performance. C’est pourquoi il devient crucial d’adopter un prompt engineering contextualisé, solide et humain.

Questions fréquemment posées

Pourquoi le fameux « prompt ChatGPT ultime à créer des prompts » est-il une fausse bonne idée ?

Parce qu’il véhicule l’illusion d’une solution toute faite. Croire qu’un prompt universel suffit à maîtriser ChatGPT est un raccourci dangereux. J’ai vu trop de salariés et pseudo-experts s’y perdre, en pensant que copier-coller un prompt ChatGPT à créer des prompts leur garantirait des résultats performants. Or, chaque usage de l’IA doit être contextualisé : un prompt efficace dépend de l’objectif, du niveau de l’utilisateur, du domaine, du ton, du format, etc. Sinon ? On obtient des réponses vagues, creuses, et souvent contre-productives, notamment en SEO ou marketing digital, d’où la nécessité d’un vrai prompt engineering.

ChatGPT est-il capable de générer le prompt idéal pour lui-même ?

Non, et c’est l’un des pièges majeurs à éviter. Je vois souvent passer des phrases du type : « Fais-moi le meilleur prompt pour cette tâche », accompagnées de : « Corrige-le, critique-le, puis optimise-le ». Ce méta-prompt est une illusion. ChatGPT est un générateur de langage, pas un évaluateur stratégique. Il ne comprend pas votre contexte spécifique, vos objectifs métiers ou votre public. Résultat : il tourne en rond, propose des variations superficielles, mais sans transformation réelle du fond. L’usage non réfléchi d’un prompt ChatGPT PDF aggrave cette tendance, car il favorise ces mécaniques circulaires et improductives.

Quels sont les risques concrets des prompts à créer des prompts ?

Le risque majeur, c’est l’appauvrissement de la pensée critique des collaborateurs. Quand un salarié s’en remet aveuglément à un soi-disant prompt « parfait » issu d’un prompt ChatGPT trouvé en ligne, il cesse de personnaliser ses demandes. Deux conséquences graves apparaissent : la baisse de la qualité des livrables (réponses générales, obsolètes ou erronées), et la démotivation des équipes. J’en parle souvent lors de mes audits : 78 % des usages se basent sur du copier-coller, pour seulement 21 % de tâches menées à bien. Miser sur des générateurs automatiques sans y injecter son contexte est une impasse.

Pourquoi les listes de prompts trouvées sur internet posent-elles problème ?

Parce qu’elles sont souvent rédigées sans méthode, ni cohérence. Je suis tombé sur des PDF remplis de formules telles que « Tu es expert en IA, écris-moi un post LinkedIn viral ». C’est ludique en apparence, mais cela manque cruellement de structure. Sans précisions sur l’intention, la cible, le format ou la tonalité, ChatGPT fait au mieux… et souvent très mal. Ces prompts sont inefficaces, voire contre-productifs lorsqu’ils concernent des domaines techniques comme le SEO (une recherche mensuelle élevée pour prompt ChatGPT SEO le prouve). Copier sans réflexion, c’est saboter la valeur ajoutée qu’on espère obtenir.

Comment construire un prompt efficace qui ne tombe pas dans les pièges classiques ?

Il faut appliquer une méthodologie claire. Personnellement, je commence toujours par poser les fondations : Quel est l’objectif ? Qui est la cible ? Quel est le livrable attendu ? Une fois cela défini, j’utilise les bons termes : niveau d’expertise, contraintes de format, canaux de diffusion, etc. Jamais je ne me contente d’une formule issue d’un prompt ChatGPT PDF générique. Je crée une structure logique qui guide le modèle pas à pas. Sans cette finesse, on se retrouve avec des textes vides de sens. En somme, le prompt doit être pensé comme un brief de projet, rien de moins.